• Vie quotidienne

    On est a Tupiza - Bolivie
    Potosi côté pile, c'est une charmante ville de montagne (4060 mètres quand même !) très animée. Son centre est rempli d'églises et de maisons coloniales très colorées et plus ou moins défraichies. Il y fait très bon la journée (plus d'une vingtaine de degrés dans cette période) et très frais le soir : on dort sous cinq couvertures dans notre chambre non chauffée ! Se ballader dans la ville est très agréable même si on est vite essoufflé dans les montées.

    Potosi côté face, c'est une ville qui doit toute son ancienne richesse à ses mines environnantes. Elles sont situées notamment dans le Cerro Rico, une montagne ocre qui domine la cité.

    Ces mines ont fourni de l'argent à profusion à la couronne espagnole pendant des centaines d'années à partir du 16e siècle. Le prix à payer était énorme : 8 millions de personnes seraient mortes à cause du travail dans les mines. Mais le plus étonnant c'est qu'en 2009 il y a encore quelque 6000 mineurs qui y travaillent dans des conditions dignes de Germinal...

    On est allé sur le Cerro Rico mercredi guidés par un gamin de 11 ans. Son père est mort à la mine dans une explosion et son frère y travaille comme perforateur mais lui veut devenir prof. La montagne est truffée de galeries dont certaines auraient une trentaine de niveaux. Il y a encore un peu d'argent à extraire, ainsi que du zinc et du plomb, que des bonnes choses pour la santé... On a croisé plein de mineurs visiblement contents d'y travailler (faute de mieux certainement) même si leur espérance de vie moyenne ne dépasse pas 15 ans dans la mine. Assez glaçant tout ça...

     


    2 commentaires
  • Vie quotidienneDe La Paz on prend un vol pour Sucre, plus jolie ville du pays d'aprés le Lonely Planet. C'est en effet une belle ville coloniale (mais je préfère le charme désuet de Potosi en fait). Le lendemain c'est le jour de l'élection présidentielle, tous les magasins, musées et restaux sont fermés (on a fait les provisions au marché la veille). On ne vend pas d'alcool dans les bars et il n'y a pas de transport. On se ballade dans Sucre vide de tous bus, taxis, voitures et c'est bien sympa, très tranquille...
     
    Vers 20h les résultats sont annoncés : Evo Moralez a 62% des voix. C'est le 2éme Président Bolivien qui réussi à faire un 2nd mandat. L'enjeu était important car en plus d'être réélu il a désormais la majorité au sénat et à l'assemblée nationale.
     
    Petit à petit, concert de klaxon, drapeau, fanfare et déambulation dans les rues... On suit la foule qui scande des slogans du genre "1 2 3 Evo otra vez" pour un éventuel 3e mandat. A La paz c'est la grosse fête il a eu plus de 80% des voix !

    Les débats à la télé ou à la radio semblent dire que l'opposition était trop divisée. Apparemment il n'y a pas eu de vrai débat et Evo Moralez aurait utilisé les moyens de l'état pour financer sa campagne ainsi qu'un peu d'argent du narco trafic via son pote Hugo Chavez.

    Il semble beaucoup aimé du peuple et notamment des indigénes (c'est lui même un indigéne ex cultivateur de coca et syndicaliste). Selon certains, on ne peut plus accéder à la fonction publique si on n'est pas indigéne. Il prone l'unité de la Bolivie mais il semble découler de ses actes et paroles un certain racisme envers une partie de son peuple, les métis.

    En discutant dans un bar avec un opposant on nous dit qu'il y aurait eu pas mal de fraude, de pression voir plus sur les journalistes. Pour lui Evo n'a pas de programme et la Bolivie est un narco état...

    En tous cas dans toutes les campagnes où on est passé on voit des slogans pronant le processus de changement grâce au Mas, le parti d'Evo Morales... Le changement semble long à venir, dans les campagnes ils sont toujours avec charrue, boeufs et maison en boue séchée...

    votre commentaire
  • Vie quotidienne

    On est à La Paz - Bolivie
    La Paz est assez impressionnante. Il faut imaginer un million et demi d'habitants coincés dans une vallée encaissée entourée de montagnes de plus de 6000 mètres, et répartis anarchiquement entre 3200 et 4000 mètres d'altitude. Les pauvres sont en haut et les riches en bas. Logique, il fait environ 5 degrés de moins dans les hauteurs d'El Alto...

    Vie quotidienne


    Presque toutes les rues sont en pente pire qu'à Montmartre. Les gens marchent lentement. Il y a les buildings les plus hauts du monde (en altitude) et la ville est ultra polluée à cause des vieux bus et des voitures qui galèrent dans les côtes...

    Et au milieu de tout ça il y a deux petits parisiens qui essaient de survivre sans s'évanouir à chaque carrefour à cause du manque d'oxygène. C'est pas facile ! Un cocktail et je suis moitié ivre ici...

    Mais j'aime bien cette ville un peu bordélique (même si on est arrivé seulement hier), Lucile moins. Il n'y a pas de monument mémorable ici (quelques places ou d'anciens présidents ont été pendus, on verra ce que donne les résultats de l'élection présidentielle de dimanche) mais une espèce d'effervescence malgré l'altitude.

    Il y a aussi plein de marchés dont celui des sorcières où on peut acheter du savon qui améliore le business ou bien des foetus de lama pour protéger la maison... Quelqu'un veut qu'on lui ramène un souvenir typique ? Attention, ça sent un peu fort !

    Foetus

     

    4 commentaires
  • Vie quotidienne

    On est à Puno - Pérou

    De Cusco à Puno, on passe une nouvelle fois dans des paysages magnifiques de l'altiplano péruvien. Entre monts enneigés, montagnes jaunes, maisons d'adobes, champs cultivés en famille (avec charrue et boeuf). Le bus ne supporte pas bien l'altitude il s'arrête au moins deux fois, dont une à 4300M où on se les gèle, pour prendre de l'eau dans les ruisseaux pour refroidir le moteur...

    Arrivée à Puno, au bord du lac Titicaca. On reste tranquille le 1er jour puis le lendemain on prend un bateau pour visiter les iles flottantes d'Uros. Les habitants de ces iles ont adopté ce mode de vie pour fuir les incas, et apparemment ils ont aimé parcequ'ils sont toujours pas revenus sur la terre ferme... Les iles se situent à 30 minutes en bateau de Puno.

    Il faut 2 ans pour construire une ile, uniquement faite en roseau. D'abord on amasse les racines avec la terre, cela servira de flotteurs. On les assemble avec de la ficelle, puis on dépose les feuillages de roseau dans un sens puis dans l'autre la semaine suivante et on recommence. On arrime le tout histoire de pas se retrouver le lendemain matin côté bolivien du lac... Et enfin on construit les maisons plutôt sommaires. 7 à 9 familles vivent sur une île. 

    Depuis quelques temps, ils ont eu des pannneaux solaires (2h d'électricité par jour environ) par le gouvernement suite aux nombreux incendies et morts que cela à provoquer (ouais il est conseillé de ne pas allumer une clope sur ces îles)...

    Vie quotidienne

    Les habitants se déplacent en barques à rames ou à moteur. Il y a une école flottante, etc. Ils vivent désormais du tourisme, de la pêche et du troc ! Les lumières sont magiques, entre l'eau du lac, le soleil sur les maisons et les pitits nuages... Il y a d'autres iles à visiter côté Pérou mais on devrait passer côté Bolivie à Copacabana.


    1 commentaire
  • Huanchaco
    On est à Lima - Pérou
    Après Trujillo on file à Huanchaco qui n'est qu'à 20 minutes, youhou enfin l'océan Pacifique et la plage!

    Huanchaco est une petite ville de pêcheurs (aux embarcations de roseaux) et une station balnéaire bien calme en cette saison. On a une chambre avec vue sur la mer et on profite de la plage et des bons restaurants : c'est ceviche party (poissons et fruits de mer marinés dans du citron vert qui n'ont pas laissé mes intestins intacts) ! On visite aussi Chan Chan grande citée pré Inca construite en adobe.

    En se balladant sur la jetée on recontre un français qui est sur un parking en face de la plage, avec 2 bus : un qui va jusqu'en Colombie et qui fait des petits concerts sur le chemin et un qui fait cinéma ambulant ! Il devait y avoir une projection mais la municipalité qui a changé d'avis au dernier moment. C'est trop bête, en plus je n'avais pas vu Slumdog Millionaire !

    Après 4 jours à Huanchaco, à nous la cordillera Blanca. On n'avait pas prévu d'y aller, mais en matant la télé un jour, on tombe sur TV peru et un reportage sur la région et notamment la lagune del Paron. On change donc nos plans, Lima se sera pour plus tard.

    On passe d'abord par Chimbote, ville industrielle spécialisée dans les usines de poissons. Il y flotte une odeur de poisson c'est abominable, je me demande comment les gens font pour vivre ici ...enfin on ne fait que passer on saute dans un autre bus (tout petit et vieux) et en route pour Caraz. La "route" est une fois de plus spectaculaire, la piste serpente entre rivière, montagne et les tunnels sont taillés dans la roche. 

    Aprés 6H on passe un canyon avec des falaises de 1000M, puis on arrive à Caraz, charmante petite ville avec placette et église. Le lendemain un peu de sport, on met des VTT sur le toit du bus puis démontés dans un collectivos qu'on partage avec deux allemandes, on a prévu de redescendre en vélo des lagunes (de 3900m à 2300 quand même).

    Lagune

    Vie quotidienne

    Le temps est pourri puis là haut une fois les vélos remontés (par le chauffeur) la pluie cesse et on commence à dévaller les pentes (enfin dès qu'il y a une montée on a l'impression de fumer 10 paquets de clope par jour...), mais c'est tout simplement magnifique et encore il y a des nuages qui masquent les glaciers autour des lagunes !

    La descente de la piste est sport on tente d'éviter les grosses pierres pour preserver nos fesses, à l'arrivée on est mort ! A l'agence un petit mot d'Heidi nous attend, diner tous les 3 puis dodo. Le lendemain on flane dans la ville on tombe sur un français qui voyage depuis... 4 ans. On dejeune ensemble on papote et on prend de bonnes infos. Il pleut beaucoup, on decide donc de mater un film sur l'ordi en squattant le canapé d'un bar, tranquillou.  

    Arrivée à Lima à 4H30 au lieu de 6H, pour une fois le bus a été plus rapide mais ça tombe mal...

    votre commentaire
  • Chachapoyas
    On est à Huanchaco - Pérou
    On arrive à Chachapoyas aprés un long voyage commme expliqué précédemment. Le lendemain on glande dans la jolie petite ville (cf photo ci dessus), on visite un village voisin : Huencas où il y a un magnifique canyon !

    Le soir on boit des verres dans un bar, on rencontre 2 péruviens de Chachapoyas, dont un qui est passé à Paris et là cascasde de biére et conversation, du débat sur Jeanne D'arc (seul personnage historique français connu, ils sont trés surpris que pour nous cet épisode ne compte pas trop... ah non ils connaissent aussi notre président et surtout sa femme mannequin et Jean Reno) à la vie de couple au Pérou.

    Kuelap

    Puis direction Kuelap, site pré incas niché entre les montagnes. Aprés 3h de mini bus nous y voici. Le guide nous parle archéologie, civilisation, architecture, sacrifice (pour satisfaire les dieux et éviter des événements climatiques ou autres trucs du genre tremblement de terre)... Le guide (qui a l'air d'avoir 18 ans) se prend trés au sérieux, il a lu plein de bouquin et t'explique les différentes théories du site, t'as pas le droit aux questions cons !

    Pour repartir de Chachapoyas, il n'y a des bus que 3 fois par semaine, on attend le bon jour en buvant des verres et papotant avec Heïdi et 2 français. Puis on s'envole pour Cajamarca, 12h de bus (sans toilettes t'as intérêt à être synchro avec la pause pipi et a pas loupé le départ du bus) mais c'est encore des paysages magnifiques.

    Arrivée à Cajarmarca on monte dans un taxi, les hotels sont chers et pourris. Le lendemain on visite la ville plutot jolie dans le style colonial et quelques sarcophages pré incas à Otuzco dans le bled d'à coté.

    On retrouve Heidi et Mario qui est en stage dans le coin. Il nous informe que Cajabamba, le village ou on voulait aller le lendemain, a eu un petit probléme de mercure, l'endroit est très pollué (le lonely ne parlait pas des 2000 malades). Bon en même temps il n'y avait des bus qu'à 1H, 2H ou 3H du matin...

    On claque la bise à Mario et on lui souhaite bon courage, à nous Trujillo aprés... putain je sais plus juste trop d'heure de bus mais bon cette fois il y a la télé et un film de Jacky Chan... On file entre les montagnes, riviéres, maison en adobe, désert !! Trujillo est une grande ville (135 000 habitants) de style colonial. C'est vraiment trés chouette, sauf le concert de klaxon... J'ai l'impression qu'il y a un taxi par habitant !

    Il y a pas mal de sites aux alentours, on visite uniquement les temples de la lune et du soleil - huaca de la luna et huaca del sol - sites pré incas de la culture Moche (200-850 après JC). Situés dans le désert entouré de montagne, ce sont des grandes pyramides entièrement construites en adobe ("brique" de boue séchée).

    Le temple de la lune est un peu comme un oignon avec 5 couches, avec des temples à l'intérieur d'autres temples, chacun avec des peintures et motifs sculptés différents. Les sacrifices avaient pour but de rendre aux dieux qui vivaient dans la montagne toute proche (el Cerro Blanco) ce qu'ils donnaient aux habitants (eau, etc.).

    Des travaux de fouilles sont en cours un peu partout. Il y a tant de choses à faire sortir du sable du désert, notamment dans la ville qui entourait les temples. Plus d'info là : 

    votre commentaire

  • On est à Cajamarca - Pérou
    Premier réveil au Pérou. De jour La Balsa ne ressemble pas a grand chose non plus.
    On a gagné une vingtaine de piqûres de mosquitos chacun.

    On décide de partir au plus vite, il est déjà 9h30 (on a bien dormi) et il fait chaud.
    Mais ce n'est pas aussi simple. Pour rejoindre San Ignacio il faut prendre un colectivo, un taxi qui part quand il est plein.

    C'est le problème car à part nous, il n'y a pas foule. Le taxi est finalement complet vers 10h30 grâce à un grand-père péruvien et son amie. Complet pas vraiment. Après quelques kilomètres on s'arrête pour prendre un jeune couple, leur bébé de 10 mois, leurs sacs et... leur poule qui va dans le coffre, elle. On est donc huit humains + une poule dans un taxi pendant trois heures !

    A San Ignacio toujours pas de distributeur de soles mais une chaleur etouffante. Un combi pour Jaen nous attend (ville dont les peruviens rencontres ont peur). En fait c'est surtout nous qui l'attendons, il doit se remplir lui aussi...

    De la, trois heures de route pour Jaen. On s'arrete, on achete des mangues bien mures et on roule sous le soleil. De Jaen on prend un moto taxi a trois roues puis un autre combi qui nous depose a Bagua Grande capitale du riz, impression d'Asie...

    Il doit y avoir un bus mais en fait non. On opte pour un colectivo qui part apres la fin du film avec Stallone diffuse dans le hangar qui fait office d'agence.

    On est bien quatre mais la route (enfin la piste bien sur) est fermee et rouvre a 18h30. Tout le monde demarre en meme temps. On a l'impression d'être dans un rallye. Le taxi roule a fond, de nuit dans d'enormes nuages de poussieres sur une route en construction.

    On arrive a Chachapoyas sains et saufs, et sales aussi ! En conclusion le nord du Pérou sera facile dans un an ou plus quand le gourdon aura fait son apparition.

    4 commentaires

  • On est à Chachapoyas - Pérou

    C'est parti pour deux jours de bus, notre nouvelle passion ! L'objectif consiste à rallier Chachapoyas, petite ville du nord du Pérou, région réputée peu accessible, depuis le sud de l'Equateur.

    Partis de Vilcabamba vers 10h30 (au lieu de 9h), nous slalomons sur une piste entre les montagnes andines et les différents obstacles (route en construction, ruisseaux, animaux, etc.).

    Paysages et ravins à couper le souffle, le bus est confortable mais soulève des nuages de poussière à chaque virage. On en profite bien et on finit par arriver à Zumba vers 16h30. 115 km en 6h donc, calculez la vitesse moyenne.

    A la gare routière de Zumba (des cabanes de planches et de tôles) on attend une bonne heure dans une ambiance de bout du monde. On change de moyen de transport, c'est une ranchera qui va nous emmener au poste frontière de La Balsa à quelques kilomètres.
    Une ranchera c'est une sorte de camionette bricolée à la maison avec des bancs en bois derrière la cabine. Les arrêts se font en tapant sur le côté du véhicule, seul moyen de se faire entendre du chauffeur, que dis-je du pilote car la piste est pire qu'avant.

    On traverse des villages aux maisons avec des murs de terre mais il y a toujours quelqu'un pendu à son portable et des terrains de basket et de volley. La nuit tombe, une montagne brûle au loin (un paysan crame sa parcelle) et on s'enfonce toujours plus dans la jungle.

    Une heure et demi plus tard c'est l'arrivée à La Balsa. Quelques lumières et une rivière qui fait office de frontière signalent le bled. On règle rapidement nos histoires de passeports avec un douanier et un policier bien sympas mais pas débordés de travail ni racketteurs (on est un peu déçu, on a des dollars à claquer...).

    Nous voilà au Pérou après avoir passés le pont et une barrière en bambou. Il est 20h, on est vanné. On hésite à poursuivre notre périple mais le flic péruvien nous en dissuade, la route est dangeureuse la nuit selon lui. On le croit volontiers vu le coin et on se dirige vers le seul hôtel du patelin.

    Et quel hôtel... Des poules se promènent dans le restaurant, créant la seule animation du bled. Je visite quelques chambres et opte pour un petit nid douillet avec murs moisis, lit une place (on se serrera) et salle d'eau crado. C'est raccord avec l'endroit. Nous mangeons quelques gateaux et dormons à trois avec un cafard bien vivant. Même si j'ai adoré cette journée (la route, les paysages, etc.), vivement demain qu'on s'en aille...

    votre commentaire

  • On est à Vilcabamba - Equateur


    On a pris le bus de Cuenca, on a fait un stop à Loja et là direction Vilcabamba : 6h30 de trajet. On arrive vers 20H, (fait nuit à 18H dans ce pays). On a pas de résa bien sûr, mais là ce qu'on ne savait pas c'est que c'était le feriado (férié pour les fetes de Cuenca alors qu'on est loin!). Y'a plein de monde dans les rues c'est la grosse fête dans cette petite ville de 4000 habitants !

    Après 3 hôtels trop chers à notre gout (enfin celui d'Hervé moi je suis ko), on croise 2 européens (les seuls du bus) qui nous indiquent un hôtel et là on se pause dans un hotel bien pourri : le Mandango. Il fera partie de notre top 5, c'est bien dégueu, pas de toilettes, ni salle de bain privé évidemment. Le réglement intérieur prévoit qu'après 15 min dans la chambre tu peux pas te faire rembourser, il demande aux clients de ne pas faire de scandale... Du coup on dort dans nos sacs de couchage et on partira sans se laver, au vu des cafards présents dans la douche.

    Le lendemain on réserve un petit hôtel bien sympa en dehors de la ville : l'Izhcayluma. Et là c'est le luxe : piscine avec l'eau des montagnes, bungalow avec balcon, hamac, superbe vue et énorme salle de bain un peu dans le goût de la rue de Lancry. L'hôtel est un repère à soixante-huitards, l'ambiance est sympa, on fait du ping-pong.

    On se fait une ballade à cheval de 2 heures dans la superbe vallée qui entoure la ville et là on en prend plein les yeux.

    Deux ninos nous accompagnent et nous font faire la course, ambiance triple galop. Hervé assure pour sa deuxième fois et adopte la "monture américaine" façon cowboy, pommeau et lasso (j'ai pas pu le filmer, je devais arriver avant lui pendant les courses question d'honneur) ! Un des ninos lui monte à cru...

    Les paysages sont superbes. On passe sur une crête, on monte et descend des chemins improbables, des vrais chevaux tout terrains. Après ça j'opte pour un massage et bon diner...

    Après ces moments de détente on décide de passer au Pérou par le chemin le moins emprunté mais le plus proche. A nous la jungle ! Probléme le matin du départ à 10H le seul DAB de la ville est en panne et le bus part à 10H30... Il nous reste 20 dollars, Hervé est optimiste "mais non ça va aller, le trajet pour Zumba (première étape) ne coute que 12 dollars. Après on pourra retirer des sous là-bas" me dit il...

    Je le suis moins on va vraiment vers des trous perdus où il y aura encore moins de DAB. 24h de voyage avec 20 dollars c'est chaud... Hervé trouve une solution en achetant un bracelet et en le payant plus cher pour qu'on nous rende la monnaie, dans le seul magasin qui accepte la CB. On a 60 dollars en poche, on est les rois du pétrole. Le bus arrive, en route pour l'aventure !!

    1 commentaire
  • Cuenca
    On est à Vilcabamba - Equateur
    Repartis de Banos vers le sud du pays, nous nous arrêtons à Alausi le temps d'y dormir une nuit. Dominée par une immense statue de Saint-Pierre, cette ville de montagne grande comme Pouzauges (5000 habitants quand même) a des faux airs de far-west.

    Un des seuls intérêts de cette ville c'est le train à touristes qui serpente entre les sommets andins et déraille régulièrement. Etant complet une semaine à l'avance on s'est contenté du bus qui suit sensiblement le même trajet - vue similaire donc - plus rapidement et pour moins cher. Bref, Alausi sympa mais bof.

    Notre passion des bus reprend le dessus alors on repart vers Cuenca via Ingapirca, "les ruines incas les mieux conservées du pays" selon le Lonely planet. Traduction : tous les sites équatoriens se sont fait piller malheureusement. A Ingapirca il n'y a donc plus qu'un temple (du soleil évidemment) et quelques fondations. C'est un peu comme si il ne restait que des murets et la maison du palefrenier à Chambord. Ca impressionne moins forcément. Ingapirca, bof, bof...

    Heureusement il y a Cuenca, troisième ville du pays après Guayaquil, capitale économique, et Quito, capitale administrative. Superbe ville coloniale, la ville mérite vraiment qu'on s'y attarde pour son atmosphère douce et agréable.

    Expériences gustatives

    En plus elle est en pleine effervescence car c'est la biennale d'art et le week-end des fêtes de Cuenca liées à l'indépendance de la ville

    Festival de défilés d'enfants des écoles de Cuenca, concert de rock, musée d'art moderne, expos diverses de la biennale (c'est jusqu'à fin novembre si tu veux y aller lecturejeunesse ;-), énorme resto (le Tiestos, délicieuse viande de boeufs avec 5-6 accompagnements qui suivent autant de mises en bouche), ballades dans la vieille ville, rencontre avec des Cuencanos qui nous invitent dans leur hacienda mais on se contentera d'un dîner, retrouvailles avec Aafra (et non Halfa) notre cops de l'autre pays du fromage, on ne s'y ennuie pas ! 

    Plus de photos là

    Enfants

    On prolonge même d'une nuit pour fêter Halloween en dansant avec des danois dans le patio de notre hôtel. On y aurait bien séjourné plus encore mais le Pérou nous attend. Notre timing serait-il trop serré ?


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique